20/02/2012

... À se décrocher la mâchoire.

Films évoqués dans ce message: 
La double vie de Véronique de Krzysztof Kieslowski (Prix d'interprétation pour Irène Jacob Cannes 1991),
Les beaux gosses de Riad Sattouf
Le palanquin des larmes de Jacques Dorfmann
影片“花轿

J'ai tendance à classer mes clichés par thème, pour montrer, d'un film à l'autre, des aspects différents de mon travail. Dans cette entreprise, je regarde mes clichés dans leur ensemble.
C'est un travail de longue haleine qui porte ses fruits peu à peu.
Ainsi, de la même manière que les faisceaux des projecteurs proviennent de divers points, et convergent vers le même sujet pour l'éclairer, mes photos proviennent de divers films et me conduisent à un même thème.
Il faut qu'il se passe un évènement, aussi anodin soit-il, pour attirer mon attention.
Vous l'aurez compris en lisant le titre de mon message, il est ici question de bâillement.
"Cette ouverture involontaire de la bouche par un mouvement de large inspiration, accompagné d'une contraction spasmodique des muscles du gosier"(Le petit Robert).
Au moment de ces manifestations totalement inattendues, il m'arrive d'appuyer sur le bouton de mon appareil...

Un montage de deux polaroïds pris sur le tournage "Le palanquin des larmes" de Jacques Dorfmann. Ici, Henry Kyi (Ching Son, enfant) et Chen Jie (Chow Ching Lie, enfant). Regardez bien Henry...
Un Polaroïd du comédien Wen Jiang qui interprète Wei Hi dans "Le palanquin des larmes". Bâillement entre deux prises.
Derrière lui par la fenêtre, une vue sur le Bund de Shanghai, quartier historique de la ville. On reconnait le toit pointu du Peace Hotel.



"La double vie de Véronique" (Véronique) de Krzysztof Kieslowski. Irène Jacob baille sur le décor de l'appartement du professeur. Merveilleuse Irène! Je reviendrai dans un autre message sur cette séquence qui n'est pas montée dans le film.



"Les beaux gosses" de Riad Sattouf. Quoi de plus normal que de bailler quand on va au collège en plein mois d'août, même si c'est pour tourner un film. Ici Emma Gregory les mains dans les poches, Noémie Billy studieuse, et Florence Dottel derrière sa frange.